ça faisait longtemps, mais voilà un nouveau dieu, ou plutôt une déesse
Maât incarnait la Vérité et la Justice, les deux qualités essentielles, fondamantales de la vie égyptienne. Ces deux valeurs étaient si importantes qu'elles avaient été divinisées.
La déesse Maât était représentée comme une jeune femme, assise souvent (ou accroupie), et portant sur la tête une plume d'autruche (ce signe hiéroglyphe servait d'ailleurs à écrire son nom). Il pouvait arrivé qu'elle soit elle-même, tout simplement, représentée sous la forme d'une plume.
Statuette en bronze
Hauteur : 10 cm
Musée du Louvre La société ne savait vivre sans Maât car chaque acte du quotidien la réclamait. Beaucoup de textes en témoignent.
" Maât est grande et son action est permanente. Elle n'a jamais été dans le trouble depuis le temps de son créateur... Tandis qu'il y a la punition pour qui transgresse ses lois. C'est le chemin devant l'inexpérimenté "
" Important est la Vérité-Justice, sa richesse durable [...]. C'est le chemin qui s'étend devant l'ignorant... La puissance de Maât est qu'elle est dure et chaque homme peut dire à son sujet : c'est le bien que m'a légué mon père."
Extrait de La civilisation de l'Egypte pharaonique , ed Arthaud, 1965
Auteur : François DaumasToute l'administration était placée sous sa loi : le vizir, le juge suprême, portaient sur la poitrine une figure de Maât.
Maât incarnait le juge qui présidait à l'admission du défunt dans le royaume d'Osiris, après sa mort sur Terre ( rituels funéraires instaurés à partir de la XVIIIème dynastie)
Dans la grande Salle, était installée une balance de l'équité en présence du Dieu Osiris, maître de l'au-delà. Sur un des plateaux était installé une statuette de la déesse Maât (où la plume dont elle est coiffée selon certaines sources); sur l'autre, en contre-poids, figurait le coeur de l'homme défunt. Dans la pensée égyptienne, le coeur était le siège des manifestations physiques, affectives, de la volonté et de l'intelligence. L'équilibre des deux plateaux montrait la droiture de la conduite de l'homme sur Terre, et on lui permettait alors l'accès à la vie éternelle.
Extrait du Livre des MortsLa symbolique de Maât va bien au-delà des aspects énoncés plus haut. La déesse incarnait l'ordre, la juste mesure, la rectitude de la création, "l'univers vit de Maât".
Maât avait également pour fonction de déroulement des saisons et des jours qu'à l'ordonnace des mouvements célestes, incarnant l'éthique céleste. Elle est considérée comme la fille de Rê et le contraire de l'isfet (chaos, injustice, désordre social, ...). Elle la compagne de Thot et la soeur mystique du Pharaon.
Sources : "Dieux et pharaons de l'Egypte ancienne", de Claire Lalouette, ed Librio
http://egyptos.net/ To be continued... je dois aller jouer les dangers publiques
Fini XD